Ici, je ne tenterai nullement de répondre à une question
aussi fondamentale et importante que celle du grand problème
existentiel : " Qui est apparu le premier, l'oeuf ou la poule
? ". Cependant nous allons tout de même parler des origines
de l'oeuf dans la cuisine.
Sachez, pour commencer, que l'oeuf n'est pas un produit récent.
Déjà les hommes préhistoriques en consommaient
afin de se sustenter. Mais le début de l'ère de l'oeuf
ne démarre réellement qu'à partir de 2500 av. J.C.,
lorsque les hommes, désireux de pouvoir contrôler et subvenir
à leurs besoins décident de se lancer dans la domestication
des volailles.
Ensuite, le XXième siècle arrive, avec son cortège
de bonnes et mauvaises idées. D'une part, les poules vont et
viennent comme elles le souhaitent, pratiquant le jogging avec assiduité
et ne picorant que des bonnes choses, du blé, du maïs; elles
mènent une vie satisfaisante, et par conséquent pondent
des oeufs de qualité. D'autre part, toujours à la recherche
de rentabilité et de production maximale, certaines poules sont
entassées dans des boxes minuscules maintenus à température
idéale et à un degré d'ensoleillement optimal.
Le résultat est alors évident : les oeufs sont plus nombreux
mais dotés d'une saveur plus grossière, beaucoup moins
fine que celle de leurs homologues du "plein air".
Houlà, nous allions oublier l'essentiel, à savoir ce
qu'est réellement un oeuf. Du point de vu purement biologique
et moléculaire, on peut dire que le jaune est constitué
de vitamines, de sels minéraux, de matières grasses et
de protéines, alors que le blanc, qui l'entoure, est un savant
mélange d'eau et d'une protéine fortement concentré:
l'albumine, qui au contact de l'air (en l'incorporant plutôt)
donne naissance aux blancs en neige.
Comme un schéma vaut souvent mieux qu'une longue explication,
en voici un !
